Nos chants

Nos chants

Les chants provençaux s’illustrent surtout par une grande diversité et il est souvent bien difficile de trouver un point commun aux chants traditionnels provençaux.

Cette diversité s’explique par des origines différentes tant historiques que géographiques.

Géographique d’abord puisque la Provence s’étend de la Camargue jusqu’aux vallées italiennes et le Piémont. Quant à la « frontière » septentrionale, même en admettant que la limite soit linguistique, la diversité des paysages, des hommes et de leurs tempéraments explique sans doute la diversité du répertoire chanté.

Historique surtout, car parler de la tradition du chant  en Provence, c’est faire référence à plusieurs siècles d’histoires.


Les chansons anciennes, datent du Moyen-age. Lou bouié, La nourrico doù Rei, ou la ballade de la reine d’Avril, font partie de ces thèmes populaires dont les paroles ont souvent évolué.


La plupart de ces mélodies a été collectée par Damase Arbaud (1814-1876) qui fut le premier à les diffuser dans ses deux volumes des « Chants populaires de la Provence » publiés en 1862 et 1864.


Egalement au XIX eme siècle, les poètes provençaux utilisèrent la chanson pour illustrer et défendre leur langue. Parmi ces nombreux poètes nous en retiendrons les deux plus célèbres Charloun Rieu, le poète paysan et Frédéric Mistral, le Maître.

Charloun Rieu, (1846-1824) le célèbre poète paysan a écrit nombres textes dans un style volontairement populaires.


Le grand Frédéric Mistral, (1830-1914), prix Nobel de Littérature  utilise souvent sur un air d’emprunt pour mettre en valeur ses textes. Il  écrira un grand nombre de chansons.

Enfin, il ne faut pas oublier les Noëls de Provence, qui constituent plus de la moitié du répertoire et surtout qui sont les chants les plus connus.

Le maître de ses Noëls est évidemment le célèbre avignonnais Nicolas Saboly.

Sur les « timbres » connus de l’époque, Saboly a composé des paroles qui font de ces pièces des petits chefs d’œuvre.

Les Noëls de Notre-Dame des Doms, encore plus anciens, constituent un large répertoire des chants à interpréter. 

Enfin, à leurs suites, les félibres et les pastorales poursuivront la tradition de ses petits noëls en écrivant des chansons qui narrent de façon plus ou moins folklorique la longue marche du petit peuple de Provence vers la crèche de Bethléem.

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